Des tarifs spécifiques pour les touristes étrangers. Une mesure qui divise, mais qui se généralise au-delà des frontières du Sénégal.
Vous l’aurez sans doute remarqué si vous avez déjà visité l’île de Gorée : les tarifs de la chaloupe qui y mène varient selon le statut du voyageur, avec des prix spécifiques pour les Sénégalais, les résidents africains et les non-résidents africains.
Nous retrouvons le même principe sur les prix pratiqués par la COSAMA, la compagnie qui se charge du transport en ferry de Dakar vers la Casamance.
Si ces différences de tarifs suscitent parfois la polémique, le Sénégal n’est pas, contrairement à ce que certains pensent, le seul pays à appliquer ce type de mesures.
En France par exemple, le musée du Louvre adoptera dès janvier prochain, un tarif plus élevé pour les visiteurs non ressortissants de l’Union Européenne avec un surplus de 10 euros par visiteur. Un choix assumé par le monument le plus visité de France. A la même date, d’autres sites touristiques emblématiques appliqueront cette différence, tels que le château de Versailles, le château de Chambord mais aussi l’Opéra de Paris.
Ces mesures ne sont pas nouvelles dans le domaine touristique. Ainsi, de nombreux sites touristiques très connus dans le monde appliquent un tarif plus cher pour les touristes étrangers. On retrouve ainsi :
✅Le Machu Picchu au Pérou
✅La cité Interdite à Pékin
✅Le Musée de la Civilisation Egyptienne du Caire
✅Le site d’Ankor Wat au Cambodge
D’autres sites comme le Metropolitan Museum of Art de New York et le palais des Doges à Venise appliquent eux, des prix supérieurs pour les visiteurs n’habitant pas dans la ville.
Choix stratégique ou injustice ? Le débat est ouvert !
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